Tout savoir sur le métavers : un futur accéléré par la 5G

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Le métavers est-il un effet de mode ou un changement de paradigme assez puissant pour remodeler le monde numérique ? Portant la promesse d’un nouvel univers digital et d’innombrables innovations, le métavers est aussi porté par de récentes avancées technologiques, comme la 5G. 

 

Entre utopie et nouveaux marchés, entre révolution numérique et épiphénomène, plongeons dans les coulisses du métavers afin de mieux comprendre son importance, son impact actuel et futur et le rôle de la 5G dans son développement.

Métavers : retour aux fondamentaux

Le terme de « metaverse » (ou « métavers » en français) a fait les grands titres de la presse professionnelle et grand public depuis que Mark Zuckerberg, le patron et fondateur de Facebook(1), s'est exprimé sur le sujet en 2021. Pour lui, il s'agit tout simplement du successeur de l'internet actuel.

En clair, un ensemble de mondes virtuels 3D immersifs, notamment issus des jeux vidéo, sur lesquels s'interconnecteraient réseaux sociaux, espaces collaboratifs, marketplaces, e-commerce, mais aussi collaboration à distance, visioconférence et loisirs. Preuve de sa vision dans laquelle il croit, il a renommé son entreprise « Meta » et parie sur un futur connecté et immersif.

Un futur qui sera construit brique par brique, application après application, à la fois par les utilisateurs eux-mêmes, mais aussi par les plateformes existantes et à venir, ainsi que par les grandes marques traditionnelles qui devraient suivre le mouvement. 

 

Historiquement, le métavers n'est pas quelque chose de nouveau. En effet, dès 2003, le monde virtuel de Second Life faisait office d'un des premiers métavers populaires. Il s'agissait d'un univers virtuel en 3D qu'un avatar pouvait parcourir à sa guise afin de jouer, se cultiver, interagir avec d'autres utilisateurs et dépenser son argent virtuel (mais avec des fonds bien réels) dans des événements ou éléments de personnalisation du décor ou du personnage.

Il faut alors remonter en 1992 avec le livre « Snow Crash » de Neil Stephenson pour arriver au véritable premier concept du métavers : un monde parallèle accessible par un casque où nous pouvons nous mouvoir et interagir avec des objets et l'environnement alentour.

 

 

Les usages du métavers pour les professionnels

Pour toutes les organisations, le métavers peut parfois ressembler à ce à quoi internet ressemblait en 1995 : un concept mal compris aux contours mal définis. Moins de dix ans plus tard, il était incontournable. Face à l'accélération de l'adoption des nouvelles technologies, le métavers pourrait entrer encore plus rapidement dans la vie quotidienne des entreprises, que ce soit en B2B ou en B2C. Le cabinet d'études Gartner(1) a prédit que 25 % des personnes passeront au moins une heure par jour dans le métavers d'ici 2026(2).

 

Exemples et cas d'usages : 

 

  • Un environnement de travail inclusif pour travailler de partout :
    Avec le métavers, les brainstormings, démonstrations et présentations commerciales, et conceptions de produits peuvent se réaliser en temps réel à tout moment et de partout. Vous pouvez travailler avec des collègues ou des consultants partout en France ou à l'étranger, de manière totalement immersive et en allant beaucoup plus loin qu'avec un simple partage d'écran. De plus, le métavers sera en mesure d'offrir une meilleure accessibilité et une plus grande inclusion aux travailleurs qui seront représentés par leur avatar.
     
  • Un service client accessible avec des casques de réalité virtuelle :
    De quoi gagner en humanisation et en personnalisation pour vivre des expériences uniques et faciliter la résolution des problèmes techniques. Depuis le métavers, l'agent peut inviter un expert à rejoindre une interaction, projeter une démonstration en 3D d'un produit, ou faciliter le service avant ou après-vente de manière très concrète.
     
  • Une collaboration immédiate et naturelle :
    Un ingénieur parisien peut facilement travailler avec son confrère allemand de Hambourg sur un projet avant de partager leurs recherches à un responsable de production qui travaille depuis chez lui en Normandie. À titre d'exemple, BMW(1) a fait ses premiers pas dans le métavers avec la plateforme Omniverse de Nvidia(1) pour construire des jumeaux numériques (ou « digital twins ») de 31 usines différentes. Les modèles utilisent des données en temps réel pour recréer un environnement 3D qui représente finalement tout l'environnement de travail, incluant les machines et les collaborateurs à leurs postes de travail.
     
  • Créer un showroom virtuel pour vendre et acheter des produits, tester des expériences et interagir avec des agents, vendeurs et conseillers virtuels.
     
  • Visiter des lieux comme si vous y étiez :
    Une démarche particulièrement utile pour les professionnels de l'immobilier et du tourisme afin de faciliter la prise de décision.
     
  • Proposer des formations d'un nouveau genre :
    D'une formation virtuelle aux premiers secours en passant par des cours pour des certifications professionnelles, le métavers proposera des expériences immersives concrètes qui hybrident la transmission de connaissances par une nouvelle manière d'allier pratique et théorie.

 

 

Le rôle de la 5G dans le déploiement du métavers

Le métavers repose sur plusieurs technologies existantes ou en développement qui viennent se compléter afin de créer de nouvelles expériences. C'est notamment le cas de la réalité augmentée (ou AR pour « augmented reality ») et de la réalité virtuelle (ou VR pour « virtual reality »), qui sont des technologies bien maîtrisées et en pleine maturation. En parallèle, le futur du métavers pourrait se construire grâce au concept du web3(3).

Il s'agirait d'une nouvelle évolution du web qui repose sur une version décentralisée basée sur la blockchain, la technologie qui est derrière de nombreuses cryptomonnaies. On arrive ici dans une forme de décentralisation qui remet les usagers au centre des usages avec un changement de technologie, mais aussi de philosophie et d'idéologie, en réduisant ou supprimant la concentration des géants du web (les fameux GAFAM). 

 

Pour faire communiquer les contenus, concepts, et innovations du métavers, il est nécessaire de disposer d'un réseau. C'est-à-dire d'un moyen de communication capable de faire circuler l'information et les données entre elles. Et les enjeux sont stratégiques : 

 

  • Des volumes conséquents de données : le métavers implique de transférer d'importantes quantités de données entre équipements individuels (casques de réalité virtuelle, lunettes connectées, smartphone, tablette, etc.) et serveurs informatiques, car un monde virtuel reste beaucoup plus complexe et lourd à gérer que de partager une simple photo ou vidéo. 

 

  • Une latence réduite au minimum : si un utilisateur bouge la tête en réalité virtuelle, les nouvelles images immersives doivent être projetées en moins de 20 millisecondes (ms) pour éviter le phénomène de mal des transports. Si les technologies de traitement intelligent sur les appareils connectés peuvent réduire la latence, il faut aussi que celle-ci bénéficie d'un réseau particulièrement réactif en situation de mobilité. 

 

  • Une mobilité continue : le métavers peut se vivre depuis chez soi avec une bonne connexion internet très haut débit. Mais, il doit aussi être accessible à l'extérieur, en déplacement ou dans les salons professionnels, par exemple. Une couverture globale en 5G est donc indispensable pour couvrir tous les usages. 

 

La démocratisation de la 5G dans le monde est justement l'ingrédient manquant pour accélérer le développement du métavers grâce à sa couverture et ses capacités constantes, à sa grande mobilité, à sa capacité de transférer d'importantes données, à sa faible latence et à sa capacité de faciliter le calcul en périphérie des terminaux (ce qu'on appelle « l'edge computing ») avec des débits très élevés. Pour Chris Weasler, le représentant de Meta Connectivity, l'enjeu est clair : « Meta appelle les géants à investir dans des réseaux plus grands nécessaires à l’industrie mobile, sans quoi l’industrie des télécoms aura du mal à acheminer ces services très immersifs ».

 

 

Le métavers est donc un projet à suivre de près pour les entreprises, comme pour les opérateurs de téléphonie capables de fournir un haut de niveau de service avec un réseau 5G performantCoupler métavers et 5G avec des réseaux très fiables, à haut débit et à latence limitée constitue un formidable défi pour l'avenir. Un défi qui pourrait réinventer le monde tel que nous le voyons aujourd'hui.

Sources : https://www.sfrbusiness.fr/room/5g

 

 

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